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6 - de Scilla à Ustica en passant par Vulcano et Cefalù
Ce samedi 16 juin, nous quitterons au matin le mouillage du petit port de Scilla. Le port a vraiment gardé son charme; il est très calme sans afflux de touristes...
dernières vues avant le départ...
Les pécheurs d'espadons se préparent à prendre la mer pour la journée. Le pilote regagne sa nacelle de façon assez acrobatique. Ils quitteront le port avant nous et nous escorteront presque jusqu'à Lipari. Pas de vent prévu : ce sera moteur (et grand voile) pour la quarantaine de miles à parcourir aujourd'hui.
Au programme pour les jours à venir: Une ou deux nuits aux Iles Lipari, Cefalu pour le ravitaillement avant de se diriger vers Ustica qui sera déjà sur notre route du retour....
Sur le mât du bateau de droite, le pêcheur a presque rejoint son poste puis....
son embarcation quitte le port devant nous.
Elle nous accompagnera pendant toute notre traversée; nous longeons la côte nord de la Sicile, pour nous en éloigner ensuite en direction de Lipari.
A Lipari, ce ne sera qu'une courte escale, amarrés sur un ponton, le temps du repas car nous voulons rejoindre l'île de Vulcano avant la soirée.
Les îles sont toutes à un saut de puce l'une de l'autre.
Superbe vue sur Vulcano. Les odeurs de gaz souffrés sont sensibles bien avant l'arrivée.... mais le cadre est exceptionnel. 2 possibilités de mouillage, l'une à l'ouest et l'autre à l'est, où nous serons ancrés sur fond de sable. Il est donc toujours possible de trouver un abri sûr.
Trafic incessant pour les vedettes et aliscaffi desservant le mini-port!
Notre mouillage est calme et l'eau presque trop chaude! Nous nageons entre les roches volcaniques, au milieu de sources bouillonnantes d'eau chaude à plus de 40°C!
Partout, le paysage impressionnant n'est que cahot volcanique.
Après le bain, Jean Claude et moi voulons monter au sommet du volcan qui ne culmine qu'à 250m. Nous partons vers 19h, c'est l'avantage des longues journées de la fin juin!
sur la plage, des curistes barbotent dans la boue volcanique...
Il faut de bonnes chaussures, ce n'est que poussière, dans la partie supérieure où l'on bénéficie d'une vue superbe sur le village et le chapelet d'îles au nord se terminant par le Stromboli
Vue sur le cratère et ses fumerolles acides dangeureuses.
Il ne sera pas possible de contourner le cratère: la piste est trop exposée aux émanations gazeuses..
Nous rebrousserons chemin après une photo dans des odeurs difficiles à supporter!
Retour au bateau vers 20h pour le repas, douche et nuit un peu perturbée par les odeurs souffrées! mais escale à retenir!
Le lendemain matin, Jean Claude et Alain vont ramasser du sable noir, quelques pierres ponces, que l'on trouve ici en grande quantité. Après un dernier bain matinal, nous partons en direction de Cefalù : il faut par sécurité faire le plein de gas-oil et reprendre la météo avant la traversée qui doit nous conduire au nord de la Sardaigne ou le sud de la Corse.
repas bien arrosé, au large! et la vaisselle.....
Journée moteur par calme plat et grande chaleur. A 17h30, nous serons amarrés dans le port de Cefalù après avoir parcouru au loch 50 miles.
L'entrée du port de Cefalù se cache derrière une roche imposante. Port agréable, il faut contourner la roche pour rejoindre à pied le centre ville, situé de l'autre côté.
Fondée par les grecs, occupée par les romains puis les arabes, ce sont les normands qui la reconquirent au XIème siècle. La cathédrale construite par le premier roi normand est très imposante pour une ville de quelques 12000 âmes.
La ville est animée et touristique
A la tombée du jour, il y a foule sur la plage de la vieille ville pour assister au coucher du soleil.
Sur le bord de mer, à proximité du port, nous trouvons une terrasse bien agréable.
Ce sera la seule photo de l'équipage au complet!
La météo pour les jours à venir est trop clémente: pas de vent en vue d'ici 4 ou 5 jours! Le plein de gas-oil fait (prix record: 1,9€ le litre!), avec des provisions pour plusieurs jours, nous pouvons envisager la remontée directe vers le sud Corse mais une dernière halte nous tente aussi, et nous avons encore du temps.
Nuit tranquille avant le départ au matin du 18 juin. Départ vers 8h30!
A la sortie du port, un pécheur nous propose ce qu'il vient de sortir de ses filets.
Alain est le spécialiste pour la préparation. Nous les ferons au four en papillotes que nous dégusterons à midi, pendant que le moteur nous propulse à bonne allure vers l'île d'Ustica, sur une mer bien calme.... (arrosé d'un vin d'Alsace, vendange tardive ....)
Profitant d'un peu de vent, nous avons pu naviguer à la voile pendant quelques heures; 16h50: nous remettons le moteur en marche pour atteindre Ustica où nous ignorons si l'on peut accoster ou mouiller....
Il n'y a pas de possibilité de s'ancrer car seule la côte nord ouest serait propice au mouillage mais elle est en zone protégée. Derrière le môle construit pour accueillir les vedettes de tourisme, il y a quelques mètres de quai libre, et l'on arrive à se trouver une place (gratuite!). Au GPS, nous avons parcouru 56,5 Miles depuis Cefalu. Un seul bateau à moteur arrive après nous pour la nuit. On ne voit que le mât de Te Otaha!
C'est un tout petit port, bien accueillant
Il faut monter pour se rendre au village...
On découvre un village très vivant, malgré l'éloignement de l'île, mais les aliscaffi la rendent facilement accessible. C'est surtout l'activité agricole qui prédomine ainsi que le tourisme dû aux nombreux plongeurs qui viennent ici pour les fonds sous-marins.
De nombreuses peintures et céramiques sur les façades
et la bière à l'apéritif....
Bienheureux, non?
L'île (petite, 8km2) a bien d'autres trésors que nous n'aurons pas le temps de découvrir, en particulier des sites préhistoriques et plusieurs sentiers dans la réserve naturelle
La traversée suivante sera nettement plus longue puisque nous visons le nord de la Sardaigne. Nous ne trainerons pas longtemps le soir et nous préparons pour partir tôt le lendemain matin.
A suivre!
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