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/image%2F0618468%2F20240401%2Fob_f43f72_img-20240331-151044bis.jpg "Escale à Sète")
/image%2F0618468%2F20231218%2Fob_2f6c14_p1150213bis.jpg "Randonnée dans la forêt de Saint-Guilhem")
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/image%2F0618468%2F20220418%2Fob_abec3b_img-20220417-081747bis.jpg "randonnée à Ambrussum et le site archéologique")
/image%2F0618468%2F20220330%2Fob_08d5b2_p1120275bis.jpg "voyage en Croatie, Bosnie-Herzégovine et Monténegro")
/image%2F0618468%2F20220217%2Fob_0c434b_livre-gosse-bis.jpg "René Gosse : qui était-il ?")
/image%2F0618468%2F20211204%2Fob_62da6c_p1110899ter.jpg "Randonnée d'hiver : les Crozes - Vailhan")
/image%2F0618468%2F20211128%2Fob_c37c73_p1110847bis.jpg "de St-Michel-de-Grandmont t à ST-Guilhem-le Désert.")
11- Le retour vers Sète
Dimanche 27 juin: c'est le départ pour le retour vers Sète.
Danielle et Josée, pomponnées, prêtes à nous abandonner...
Elles ont pris en fin de matinée un avion vers Marseille.
Nous avons opté pour un retour via Messine, les îles Lipari, cap sur la baie de Naples puis sur Elbe pour passer par le cap Corse puis direction Porquerolles et Sète. Navigation un peu plus longue qu'à l'aller, estimée à 800M environ, donc 6 jours de mer. La météo, pour les 5 ou 6 jours à venir nous prévoit du temps très calme, pas de phénomène important sur l'itinéraire prévu.
Nous avons encore une contrainte de temps, car Michel a un avion qu'il doit prendre pour retourner à Yaoundé: nous essaierons de le ramener à temps à Sète!
C'est donc à 11h30 que TE OTAHA large ses amarres pour reprendre le large...
Jean Claude hisse la grand-voile
Dernières vues sur la Valette, et route NNE vers la Sicile.
Ce sera une traversée par calme plat, pas comme à l'aller!
Gozo est en vue jusque vers 16h puis vers 17h, la Sicile est en vue. Nombreux bateaux sur ce rail fréquenté; au coucher du soleil, on s'active en cuisine, un peu plus calme sur le pont....
Il fait chaud, pas de vent: repas sur le pont, comme au quai!
La nuit sera calme, tout au moteur, ce n'est pas très plaisant; nous sommes seuls sur la mer.
à 2h du matin, nous sommes au large de Syracuse.
Aux premières lueurs du jours, nous distinguons Catagna, dominée par l'Etna.
Après 120 Miles de route et 22h de mer, nous faisons une brève escale à Riposto, où l'on trouve des produits frais.
Amarrage dans le port de Riposto
Quelques produits typiques
Ce ne fut qu'une brève escale; nous avons chosi de poursuivre jusqu'à Taormina, à deux pas de là,
à la recherche d'un mouillage tranquille pour bain et repas.
Jean Claude veille, difficile de trouver où poser l'ancre....
Nous avons finalement mis l'ancre à proximité de la côte, pour quelques heures de repos, bain et repas.
Le passage du détroit de Messine devant se faire à des heures précises (marée montante, dans ce sens), nous repartons assez vite pour être devant Messine en fin d'après-midi.
Nous quittons Taormina le trafic est déjà dense et dangereux...
Il y a du vent mais dans le nez; il nous freine mais tombera avant la nuit.
La remontée du détroit de Messine se passe sans difficulté, hormis le nombre impressionnants de bateaux qui nous dépassent; nous longeons la côte côté continent.
Vers 18h, nous sommes à la limite nord de Messine, quand nous sommes rattrapés par un mascaret. Nous étions prévenus mais assez étonnés! 
L'origine de ce phénomène n'est pas très claire, mais il se produit à chaque marée....
Nous faisons ensuite une route NNW pour nous diriger vers les îles Eoliennes, dites Lipari (le Stromboli). Nous les atteindrons en pleine nuit. Un peu de houle sur ce trajet mais pas de vent. Nous passons à 2h du matin ce 29 juin entre Stromboli et le rocher Strombolicino, qui porte le phare.
Après avoir changé de quart, nous poursuivons notre route en direction de Naples. Pas de photos de cette partie nocturne, mais Michel et Bruno, de guêt, ont pu observer le Stromboli, éjectant de la lave. Son activité parait faible à cette époque.
Il faudra attendre midi pour enfin trouver du vent et finalement couper le moteur à 14h, après avoir quitté Taormina depuis 24h et parcouru 120 miles.
Vers 18h, le vent tombe : force est de redémarrer le moteur. A minuit nous passons au large de Capri; changement de quart à l'approche de Ischia, et nous continuons notre remontée toujours dans le calme plat....
Le jour se lève sans nous apporter de vent. Ce n'est que dans l'après-midi que nous aurons un peu de vent portant qui nous permettra de porter le spi peu de temps...
Vers 16h, nous sommes en face du port de Nettuno qui semble accueillant. Décision est prise d'y faire escale, et de passer enfin une nuit au port. Depuis notre départ de Malte, il y a 3 jours, nous avons parcouru (au loch) 395 Miles. Repos mérité...
Entrée du port de Nettuno
Nettuno est une petite cité très agréable
Sympathique soirée dans un petit restaurant de Nettuno
Après une nuit de repos, Te OTAHA est à nouveau sur le départ.
Nous aurons du vent SSW force 1 à 2, qui nous permettra de marcher à la voile, souvent en poussant au moteur, lors de cette remontée vers l'île d'Elbe. Nous sommes au large de Rome vers 10h du matin.
Prise d'un premier maquereau qui sera dans l'après-midi complété par trois belles pièces.
Il fait chaud! repas, sieste et bain à la remorque du bateau... 
Ce n'est qu'après une journée et une nuit de navigation que nous atteignons Elbe, dans la matinée du 02 juillet.
Nous naviguons le plus souvent à la voile, mais souvent au près. 
Ce n'est qu'après avoir débordé Elbe et en faisant route sur le Cap Corse, que l'on trouve un bon vent portant, qui va nous emmener jusqu'en Corse, à Macinaggio, où nous voulons faire escale pour un peu de charcuterie et de fromage, sans oublier le gas-oil, avant de traverser vers le continent....
Nous sommes ammarrés à midi, aprés avoir parcouru 160 Miles depuis Nettuno.
Après ravitaillement, repas au mouillage, bain et sieste, avant de traverser vers Porquerolles.
Maquereaux préparés au four, en papillottes....
l'heure du bain, pour tous, même Michel!
Vers 17h, nous levons l'ancre, avec une météo favorable pour se diriger vers Porquerolles.
Pas de vent dans la voile jusqu'au lendemain, zut!
Une heure plus tard, nous dépassons le Cap Corse et la célèbre île de la Giraglia.
En route pour les îles d'Hyères! 
Ils sont chous, non?
Patrice super bar-man toujours concentré....
Repas au large, au coucher du soleil
Un des nombreux couchers de soleil, photographiés par Michel
Nous avons croisé au cours de la nuit quelques ferries, et fait toute la traversée au moteur. Le soleil se lève et le vent rentre d'ouest, en levant un clapot qui fait taper le bateau. Ce n'est qu'en fin de traversée que ce vent forcira à 4, dans le nez. Passée l'île du Levant, nous prenons la grande passe, pour nous diriger vers Porquerolles. C'est finalement dans la presqu'île de Giens que l'on posera l'ancre pour y manger, se baigner et voir si l'on reprend ou non la route ce soir du 3 juillet...
A 19h, nous sommes ancrés, après une étape de 148 Miles
Au mouillage, notre repas fait un envieux!
Après discussion, l'équipage se rallie à l'avis de Jean-Claude: nous ferons route vers Sète dès ce soir, en espérant ne pas être trop dérangés par le clapot et le vent d'Ouest!
Pour cette dernière étape de 110 Miles, vers Sète, nous aurons finalement une mer calme et un vent de près ou dans le nez de force 2, qui nous obligera souvent à pousser au moteur.
Ce matin du 4 juillet, avant le lever du jour, nous avons fait une visite nocturne des calanques de Cassis. Pas de photos et pour cause: lumière très très réduite!
Nous avons longé la Camargue, les phares de Beauduc, Faraman, à la voile au près, parfois en poussant au moteur.
Le reste de la traversée se fait sans problème.
Le rocher de Sète est en vue, sous un ciel bien chargé et nous approchons du port vers 17h, ce qui devrait nous permettre de passer les ponts qui s'ouvrent à 19h...
.L'orage gronde, avec des éclairs, pour notre arrivée! 
L'orage qui était à la côte, se dirige vers nous, on affalle en urgence!
Nous arrivons à temps pour profiter de l'ouverture des ponts.
Retour, à la case départ!
TE OTAHA est en ce soir du 4 juillet sagement amarré à sa place.
Aucun incident technique à signaler dans ce voyage.
Seul le frigo qui refuse de fonctionner correctement, et l'inverseur, qui nous inquiète, mais c'était déjà le cas avant le départ.
Dernier repas au port.
Michel nous a aussitôt quitté pour rejoindre son Alsace natale et repartir pour le Cameroun...
TE OTAHA à sa place Repos bien
mérité!
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